Bon nombre de professionnels utilisent le cuir pour fabriquer des chaussures, des sacs, des vêtements, des canapés, etc. C’est logique parce que cet élément se distingue par sa grande résistance. Découvrez dans ce guide les différents traitements appliqués sur cette matière première avant d’arriver sur le marché.
Le salage et la rivière
Avant toute chose, l’acteur en charge de la fabrication du cuir retire la peau de l’animal concerné. Il prend soin de saler immédiatement la matière brute. Cette action contribue à éviter la dégradation. Elle permet aussi d’éliminer une certaine quantité d’eau dans les couches cellulaires. Une fois le salage terminé, le poids de la peau diminue considérablement. La prochaine étape consiste à réaliser la rivière. Celle-ci regroupe plusieurs actions : l’épilage, le reverdissage, le dégraissage, l’échardage, le retaillage, etc. L’objectif final est de supprimer les poils et les éléments indésirables. Pour y parvenir, il faut employer divers outils.
Le tannage et le séchage
Le tannage est incontournable pour conserver plus longtemps l’enveloppe corporelle de l’animal. Il consiste à appliquer du tanin sur le cuir. Il s’agit d’une substance minérale ou végétale à mélanger avec de l’eau. Elle joue un rôle déterminant dans la résistance, la souplesse et le style de la matière première en question. Par ailleurs, le séchage est une phase à ne pas négliger. Comme son nom l’indique, cette étape vise à éliminer les résidus de liquide contenu dans la peau. Les experts misent très souvent sur une étuve pour mener à bien cette tâche. Cet équipement se distingue par sa rapidité et par sa praticité. Il s’avère indispensable pour transmettre de l’air chaud avec une température ajustable. Sinon, il est également possible d’étendre la matière brute à l’air libre. Notez que cette solution requiert plusieurs jours.
Les finitions
Il est maintenant temps d’appliquer les différentes finitions. Cette étape regroupe aussi plusieurs manœuvres. Primo : le dérayage. Il consiste à gratter la surface du cuir obtenu après le séchage. Le but est d’égaliser l’épaisseur de la matière première. Secundo : le palissonnage. Il vise à étendre et assouplir la peau de l’animal. Il nécessite généralement une machine spéciale dotée de diverses lames. Tertio : le cadrage. Celui-ci peut se faire d’une manière automatique ou bien manuelle. Peu importe la méthode employée, l’objectif reste le même à savoir l’élimination des éventuelles déformations. Quarto : la pigmentation. Cette action permet de garantir la résistance de la matière première. Elle est également utile pour assurer l’uniformité des teintes ainsi que l’entretien facile. À noter que les finitions impliquent aussi : le veloutage, le lissage, l’impression…
L'amélioration de l'aspect du cuir
C’est la dernière étape du traitement du cuir. Durant cette phase, le prestataire qui s’occupe de la tâche optimise l’aspect final du composant. Il a le choix entre 3 finissages selon le résultat souhaité : aniline, semi-aniline et pigmenté. La première technique requiert l’utilisation d’un produit transparent destiné à recouvrir la surface de l'article. Ce dernier devient alors très beau, mais son entretien se complique davantage. Ceux qui optent pour la deuxième ont besoin d’une couche de pigment et d’un accessoire translucide. Ce procédé convient surtout pour cacher les petites imperfections. La troisième méthode quant à elle nécessite une sorte de pigment opaque. Elle simplifie considérablement le nettoyage du cuir. Après avoir subi les différents traitements cités plus haut, les matières finies peuvent être envoyées dans des usines œuvrant dans le domaine de la mode. Ces acteurs s’occupent de fabriquer des articles adéquats y compris des sacs, des habits, etc.
La réalisation du cuir passe par diverses étapes assez compliquées. Elle requiert aussi quelques outils spéciaux. Bref, elle nécessite vraiment l’intervention d’un expert dans le secteur.